Je retouche encore le texte, surtout à propos des dragonnades. De plus j’ajoute en prologue une sorte de pantomime très violente où des puissants à cheval, un évêque, piétinent une petite paysanne sur une musique de Prokofiev. Marc Peyret réalise une affiche remplie d’émotion pour l’occasion. Marc, toujours lui, obtient je ne sais comment la permission d’utiliser le jardin du lycée Mallarmé en Avignon. Nous y plantons nos tréteaux pour tout le mois. Le matin, Bernadette Boucher joue pour les petits Florelle. Les parents sont enchantés de partager avec leurs rejetons leur passion du théâtre. Nous servons des repas très simples aux spectateurs. Nous ferons des rencontres importantes : Pat O’ Bine, extraordinaire danseuse et chorégraphe, comme nous farouchement indépendante. Pierre Fernandès qui très vite va rejoindre la compagnie. Augusta et Sandro Cianci qui animent en Italie depuis trente ans une troupe comme nous le sommes…