SIMON BREST
BIOGRAPHIE (Etablie par Annick Brest, fille du poète)
Simon Brest est né le 24 octobre 1935 à Montpitol, au lieu-dit la Soulade (Haute-Garonne), dans la
maison où vécut le père d’Armand Guibert (poète, traducteur, éditeur de poésie notamment à Tunis
et Alger durant l’occupation).
Troisième d’une fratrie de quatre enfants, il est scolarisé à l’école primaire publique de Montpitol. Il
poursuit ses études en étant pensionnaire au collège puis au lycée de Lavaur (Tarn), jusqu’à
l’obtention du baccalauréat.
Avec quelques amis, il découvre la poésie, lit surtout Arthur Rimbaud, fait la connaissance de Gaston
Puel qui sera un de ses tout premiers éditeurs.
En 1956, il est affecté au collège technique de Saint-Girons, dans l’Ariège et fait la connaissance de
Gaston Massat et de Pierre Gamarra (Directeur alors de la revue Europe). Il découvre l’œuvre de
Pablo Neruda et rencontre Gaston Bachelard à Toulouse.
En 1958 il épouse Lucette Balart, ariégeoise d’origine catalane. Il est nommé instituteur à l’école primaire de Mazamet, puis enseigne au
collège de Rabastens (Tarn). À la même époque, il fait la connaissance de Jean Malrieu à Montauban. Ils se rencontrent régulièrement à
Penne du Tarn ou à Rabastens, et entretiennent une correspondance assidue.
Père de cinq enfants (Alain, Annick, Josée, Claude, Gilles). Simon Brest poursuit sa carrière d’instituteur à l’école primaire de Lavaur
jusqu’en 1977, offrant à ses enfants et aux élèves son amour de la culture et une ouverture généreuse sur le monde.
Nommé conseiller pédagogique à Mazamet en 1977, puis en 1980 à Lavaur, il termine sa carrière d’enseignant en 1994, affirmant : « Je ne
tourne pas la page, je poursuis seulement l’écriture d’une vie d’homme ».
En effet, parallèlement à sa carrière d’enseignant, il a consacré une grande partie de son temps à la poésie, au travail d’ébénisterie, à la
poterie et au jardinage un peu plus tard (consacrant énormément d’énergie à parts égales à ces diverses activités)
Il participe régulièrement aux journées de poésie de Rodez. Il y fait la connaissance de Jean Digot, Jean Joubert, Robert Sabatier, Luc
Decaunes, Frédéric-Jacques Temple, Denis-Paul Bouloc, Felix Denax, peintre, et de beaucoup d’autres.
Il publie en 1968 L’Autre désert (Subervie) et obtient le prix Ilarie Voronca pour cette œuvre, puis en 1974, le prix Antonin-Artaud pour La
Ville engloutie (Le Cratère), dessins de Michel Battle.
Ce guerrier farouche de la poésie donne des récitals dans sa région, intervient dans de nombreuses manifestations, rencontres littéraires,
forme des animateurs d’ateliers d’écriture, va à la rencontre du public, des collégiens, des lycéens. Il collabore plusieurs années durant au
« Mai du Livre » à Tarbes, où il rencontre Andrée Chedid, Eugène Guillevic, François Sautereau, Atahualpa Yupanqui…
Il est membre – notamment avec Hughes Labrusse- du comité de rédaction de la très importante revue SUD de 1970 à 1998, fondée par
Jean Malrieu. Il est également membre de l’association ARPO, créée dans le Tarn en 1983 à l’initiative de Jean-Lucien Aguié et Gérard
Cathala qui réalise un travail considérable pour la cause poétique.
En somme une vie consacrée à l’écriture et au dire de poèmes, riche de rencontres et d’amitiés.
Il est traduit en anglais, arabe, espagnol, chinois…
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